Calendrier

DATES

ETAPE

KM

ALTITUDE

vendredi 1 octobre 2010

Poet-Laval - Comps

10 km

min 340 / max 650 m

samedi 2 octobre 2010

Comps - Bourdeaux

11 km

min 400 / max 800 m

dimanche 3 octobre 2010

Bourdeaux - La Chaudière

11 km

405 / 1030

lundi 4 octobre 2010

La Chaudière - Rimon

17 km

355 / 990

mardi 5 octobre 2010

Rimon - Die

18 km

395 / 1220

mercredi 6 octobre 2010

Die

Journée de repos

jeudi 7 octobre 2010

Die - Valcroissant

8 km

405 / 963

vendredi 8 octobre 2010

Valcroissant - Châtillon en Diois

12 km

585 / 1155

samedi 9 octobre 2010

Châtillon en Diois - Les Nonnières

12 km

575 / 1115

dimanche 10 octobre 2010

Les Nonnières - Le Percy

17 km

770 / 1590

undi 11 octobre 2010

Le Percy - Mens

16 km

675 / 815

mardi 12 octobre 2010

Mens

Journées de repos

mercredi 13 octobre 2010

jeudi 14 octobre 2010

Mens - La Mure

18 km

500 / 1070

vendredi 15 octobre 2010

La Mure - Laffrey

16 km

880 / 1140

samedi 16 octobre 2010

Laffrey - Vizille

12 km

280 / 950

dimanche 17 octobre 2010

Vizille

Journée de repos

lundi 18 octobre 2010

Grenoble - Saint Hugues (Biviers)

11 km

205 / 605

mardi 19 octobre 2010

Saint Hugues (Biviers) - Tournoux (Saint-Pancrasse)

17 km

440 / 1205

mercredi 20 octobre 2010

Tournoux (Saint-Pancrasse) - Les Pelloux (Saint-Bernard)

10 km

760 / 1045

jeudi 21 octobre 2010

Les Pelloux (Saint-Bernard) - Barraux

17 km

350 / 1065

vendredi 22 octobre 2010

Barraux - Les Atrus

9 km

250 / 385

samedi 23 octobre 2010

Les Atrus

Journée de repos

dimanche 24 octobre 2010

Les Atrus - Chanaz (ensuite transfert Le Bourget du Lac)

15 km

270 / 620

lundi 25 octobre 2010

Le Bourget du Lac - Aix les Bains

10 km

230 / 280

mardi 26 octobre 2010

Aix les Bains - Chindrieux

17 km

240 / 675

mercredi 27 octobre 2010

Chindrieux - Motz

14 km

245 / 520

jeudi 28 octobre 2010

Motz

Journée de repos

vendredi 29 octobre 2010

Motz - Frangy

22 km

250 / 680

samedi 30 octobre 2010

Frangy - Chancy

21 km

320 / 675

dimanche 31 octobre 2010

Chancy - Genève

15 km

lundi 1 novembre 2010

Genève

Retour Bourdeaux

vendredi 29 octobre 2010

Trente octobre

Etape Frangy - Chancy
 Nous sommes attendus par plusieurs personnes devant l'Office de Tourisme du Val des Usses pour cette nouvelle journée dont l’intérêt sera notre arrivée en Suisse. Gérard, Lucien, Béat et Anna, Eric, Florence de l'OT et le président Robert Atlani.
Nous sommes neuf au départ, le ciel s’est bien couvert, les guêtres feront leur dernière apparition. Bref arrêt devant l’Office du Tourisme pour les photos, méritons nous ce traitement de « star » ?. Après l’église nous quittons la route pour nous engager sur un beau chemin boisé, couvert d’un tapis de feuilles couleurs d'automne. Tiens, j’ai oublié de parler hier de plusieurs croisements du sentier « sur les pas des huguenots » avec le chemin de « Saint Jacques de Compostelle », belle symbolique. Aujourd’hui, nous commençons dès le départ par suivre la petite coquille du "Saint-Jacques", mais ce n’est pas Saint-Jacques qui marche à grand pas vers nous, c’est Maurice Chapoulier , l’ami de l’autre jour, lors de l'étape Chindrieux - Motz, quel plaisir de le retrouver ici ! En plus il fera souvent le guide aujourd’hui, il est en terre connue, merci, Maurice, quel plaisir de t’avoir eu avec nous !!!
Aujourd’hui nous retrouvons un tracé de toute beauté sur des chemins de forêts et de prairie…. L’ambiance est très conviviale, on rit beaucoup, on discute, on marche pas à pas vers la Suisse. Dans le beau village de Chaumont le café nous est servi dans une belle grange : des pommes, de la pizza-apéro, merci. Mais l’étape d’aujourd’hui est «chronométrée», nous sommes attendus à cinq heures à Chancy.
Très très beau, ce chemin le long de la montagne du «Vuache», vers 13h30 nous cherchons à manger, à l’abri du vent. La pluie fait juste semblant, on n’a pas froid et on est bien. Attention ! Max. 1 heure pour le repas, pour ne pas arriver en retard à la borne N°1 en Suisse ! (c’est Gérard qui est chargé du timing, et il fait ça bien !) Mais Maurice nous a apporté une bouteille de vin, du fromage au mare de raisin et du cake–maison, svp ! On vit la grande vie ! De bonne humeur on reprend la route, vers Valleiry les ânes verront pour la première fois une autoroute. On avance, on avance (toujours sans essence !) Il y a une propriété privée à traverser juste avant de rentrer en Suisse par la Borne N° 1; merci au propriétaire, Mr. Scheidegger , qui a bien voulu nous laisser passer. Merci aussi à Jean-Daniel Payot, pour toutes les préparations depuis des jours et des jours afin de mener à bien ce périple.
Revenons sur ce petit sentier qui va nous faire descendre vers la borne N° 1, le point le plus occidental de la confédération helvétique. Surgissent les applaudissements d’une vingtaine de personnes qui nous attendent là. Un mois après notre départ du Poët-Laval, à la Borne (historique) N°1 en plein forêt ...une fanfare. Le maire de Chancy nous fait un petit discours. C’est presque irréel, mais ça ne s’arrête pas là…
La ville de Chancy ne se trouve pas très loin maintenant. Ici, lors de la révocation de l’édit de Nantes les habitants ont beaucoup aidé les exilés. Un grand feu est lancé pour notre arrivée, fanfare et discours suivent, le maire M. Günther, les pasteurs, le président de la paroisse, Jean-Daniel Payot. Solidarité et tolérance sont les mots clefs. Beaucoup de gens sont venus nous rejoindre ; on boit le vin chaud, le verre de l’amitié. Je retrouve mes enfants Laura et Lou, le bonheur est complet.
Nous sommes tous logés chez l’habitant ; je tiens à remercier très chaleureusement tout les gens qui étaient présents ce soir. Merci également beaucoup à la famille Stalder où j’ai passé le reste de ma soirée et une nuit excellente, ainsi qu'aux trois autres familles de ce dernier soir avant notre départ pour Genève, demain matin vers 9 heures






Vingt neuf octobre

Etape Motz - Frangy



C’est un très bon petit déjeuner qui nous met d’attaque ce matin; une personne, chapeau-moustache demande un café au bar : Jean-Louis Sartre sera notre premier accompagnateur. Arrive l’équipe dont Michelle Pillet et Brigitte, nous partons à huit personnes. Pour rejoindre Seyssel nous descendons par Châteaufort, «piquant» directement sur le pont qui traverse le Fier. Nous laissons le village de Châteaufort sur notre gauche; descente vers la rivière à gauche du château (ancien point stratégique sur la vallée). On suit sous un ciel bleu le Fier, une variante du GR 65, rejoint le Rhône, un endroit protégé, canards et cygnes seront une nouvelle découverte pour les ânes. Brigitte vient même d’apercevoir un Martin-pêcheur ! Le chemin jusqu’à Seyssel se présente aussi comme piste cyclable (probablement celle qui rejoindra la Méditerranée, grand projet Via-Rhona de la Région Rhône-Alpes, déjà réalisé sur une grande partie), une ballade très agréable. Vers 11h nous rejoignons Seyssel-port (coté Savoie bien-sûr). Au-dessus de Seyssel, nous sommes heureux de pouvoir accueillir quatre autres randonneurs, Didier, Huguette, Marie et Mireille en provenance du pays de Frangy. L’heure avance. Interview de Radio RCF. Nous laissons la montagne des Princes derrière nous, le choix du lieu pour déjeuner sera bientôt d’actualité! Nous sommes rejoints par Michelle Lalut, notre logeuse de Groisin, son amie et leurs petits enfants. On est vraiment ravi, merci à vous. Le pique-nique sur l’herbe sera noté 5 étoiles car la vue sur le Mont-Blanc est presque comprise, il suffit de reculer d’une vingtaine de mètres. Et nos repas «fruits-secs» appartiennent bien au passé. Vins, bons pâtés et fromages divers (même du picodon) sont dégustés et appréciés. L’arrivée de Babette au Bourget du Lac, avait déjà bien changé nos menus. Son sac est chargé de bonnes surprises qu’elle partage avec une grande générosité. On mange et on échange. Mais Frangy est encore loin, allez, courage ! Jean-Louis devant, c’est reparti. Un paysage très ouvert, un temps encore clément, nous profitons de beaux panoramas à près de 340 degrés autour de nous , les Alpes et bientôt le pays Genevois à l’horizon. Un paysage si beau, que le fait d’être très souvent sur de petites routes n’est pas un frein à notre bonheur, en plus en compagnie de gens d’exception. Vannecy, Champagne, enfin, quand-même, pas malheureux d’arriver devant l’Auberge «la Cave de la Ferme» à Frangy. On sent les kilomètres dans nos jambes!
L’accueil est très chaleureux, la presse est là, Le président et Laurence Crochet de l’Office du Tourisme. Les ânes sont ravis de trouver un enclos avec pleines de pommes. Salut à Edouard et Léonore, Ciao Michelle, à bientôt, c’était super de t’avoir avec nous !
Je veux remercier Didier Carbannie, Huguette Duclos, Marie Pichollet et Mireille Protto, ainsi que Jean-Louis Sartre et Daniel Cavillier qui nous a rejoint vers la fin; merci d’avoir pu randonné en votre compagnie.
Babette et moi, ce sera la raclette, Claude et Pascaline la saucisse; deux bières, de l’eau, aussi bien sûr et dodo bienvenu dans cette agréable Auberge.
Demain Frangy-Chancy, départ vers 9h30. Une certaine mélancolie avant de s’endormir, il ne reste plus que deux jours…. On sait déjà que demain l’accueil passera à un niveau encore supérieur ! Le sommeil sera troublé.








Vingt sept et vingt huit octobre

Chindrieux (Groisin) – Motz
Très bonne nuit dans nos hébergements respectifs, retrouvailles après le petit déjeuner sous un ciel accueillant. Au départ : nous les quatre compagnons de route, mais aussi nos hôtes, leurs amies et trois personnes de Saint-Julien en Genevois et environs. Ces personnes ont eu "vent" de notre projet et ont eu envie de participer
Nous sommes donc une quinzaine de personnes sur les sentiers de Chautagne ce matin, guidés entre Groisin et Chindrieux par Michelle Lalut, nous guidant par des chemins agréables sans goudron, et cela dès le départ.
Arrêt-photo devant la mairie de Chindrieux ; nous savons qu’à partir de là nos cartes peuvent être rangées, car Pierre Baltz et Brigitte Bianchi (nous allons faire leur connaissance plus tard dans la journée) qui connaissent le projet "Sur les pas des Huguenots", nous ont préparé un balisage à la peinture jaune, qui nous emmènera sur un ensemble de tracés magnifiques et inattendus, reliant d’abord petites routes, puis sentiers après sentiers, l’un plus beau que l’autre. Le soleil nous permettant de profiter pleinement des couleurs d’automne dans les vignes, dans la forêt sous la montagne du gros Foug, sans oublier la vue imprenable sur la vallée du Rhône. Dans l'histoire de la fin du XVIIème siècle, une vue sur "le royaume France" de l'autre coté du Rhône et la Savoie sur la rive gauche. Nous nous arrêtons pour déjeuner au gîte de Pierrre et de Solange Baltz au lieu dit "Lachat" sur la commune de Ruffieux. Un lieu surplombant cette belle vallée, et entouré par les vignes.
Dans ces belles conditions nous ne souffrons nullement de la longueur de l’étape, ni des dénivelés dans la forêt. Nous avançons en suivant les cailloux jaunes, sentier par sentier, en direction de la Suisse. Historiquement nous avançons, cachés dans les forêts et les terrains accidentés du territoire du "Duc de Savoie", nous avançons avec l'aide des passeurs. Nous savons qu'après le Lac du Bourget, c'est le Rhône qui nous sert de guide et qu'ensuite dans un ou deux jours ce sera le plateau du Vuache qu'il va falloir contourner, autant de gros "balises" dans le paysage.
Mais ce soir nous nous arrêtons à Motz sur invitation de la commune, Brigitte Bianchi et Kévin nous attendent en haut de la dernière descente.
Ce n’est vers 17h30 seulement que nous arrivons à L’Auberge de Motz.
Nous disons au-revoir à Liliane Delavouet, Christiane Compagnon et Maurice Chapoulier qui ont marché avec nous jusqu’au bout, de beaux échanges. On espère bien les retrouver pour une prochaine étape !
Une belle Auberge nous attend à Motz. Motz qui se situe aussi sur le tracé du Saint-Jacques de Compostelle, une intéressante approche oecuménique, par la marche de demain en partie aussi sur ce chemin. Mais la journée ne se termine pas encore.
Johannes Melsen, coordinateur du projet "Sur les pas des Huguenots" pour la France, sur invitation de la municipalité de Motz, fait une présentation du projet global à la salle communale. La salle se rempli entièrement. Monsieur le maire, Jean Thévenet en présence de ses adjoints M. Gérard Rendu et Mme Nadine Thévenet, fait une introduction sur la Chautagne et l'intérêt historique de ce territoire de passage, un couloir quasiment "obligé". Après l'exposé, le maire nous donne la parole et quelques questions sont posées autour du projet et de notre périple. La rencontre se termine sur deux interventions : le vice-président au tourisme de la Communauté de communes de la Chautagne, M Olivier Rognard, qui mentionne la présence de la Communauté de communes de la Chautagne dans ce projet depuis 2007 et l'intérêt de cette nouvelle approche pour le territoire. C'est au conseiller général du canton de Ruffieux, M. Yves Husson, de conclure et de dire l'intérêt de ce projet et des projets structurants en général et de formuler sont soutien à ce projet. Le verre de l'amitié et beaucoup d'échanges font que cette soirée qui a démarré vers 19h se termine vers 21h30.

Le 28 octobre journée de découverte de la région proposée par Brigitte Bianchi de Motz.
Dernier jour de repos avant notre arrivée à Genève ; Brigitte Bianchi nous propose un programme très intéressant, le matin, visite d’une ferme cultivateur de la Spiruline, une algue microscopique spiralée dont on est assez vite conquis quant à ses effets; les explications sont claires et nous repartons tous avec un pot de Spiruline sous le bras…{spiruline-de-savoie.com}
Le ciel est aussi bleu que le jour précédent , le silence règne sur Motz, petite commune charmante dans ce pay de Chautagne, la vue sur le Rhône, au loin nous devinons encore le lac du Bourget
Besico, Choucar et Pitchounette broutent paisiblement dans leur pré. Prochaine visite en début d'après-midi, visite de l’église baroque de Motz et l'approche de l'histoire plus large de la commune, merci Denise. Brigitte est avec nous, notre amie de Bourdeaux Michelle Pillet et ses amis de la Savoie suivent avec intérêt, c’est très sympa….mais les journées de repos passent vite, un bon repas nous attend le soir à l’Auberge de Motz, menu gastronomique, on se régale !
Mais ne serait-on pas moins fatigués les journées de marche ? On s’écroule dans nos duvets ; demain Motz-Frangy, L’étape sera longue. Rdv. A Motz devant l’auberge vers 9h30.
Merci encore à Brigitte pour sa gentillesse et merci à la commune de Motz pour l’accueil.


mercredi 27 octobre 2010

Vingt six octobre

Merci encore à Claude et Chantal Desgranges de m'avoir hébergé une deuxième nuit et d'avoir assuré les trajets en voiture entre les deux logements (Aix les Bains et Le Bourget du Lac). 
A mon arrivée à Aix, mes trois acolytes sont déjà au petit déjeuner, fatigués, les ânes ont fait de l'animation de quartier pendant une bonne partie de la nuit. Le vent y est sûrement pour beaucoup. Ce matin, on est heureux de retrouver une météo beaucoup plus clémente. Toujours un peu de vent, mais aucune comparaison avec hier. Pas de pluie. Il fait toujours froid, certes, mais la marche à pied arrangera ça. Nous quittons notre quartier sous les HLM de Marlioz vers 9h30 comme prévu. Le chemin d'approche pour retrouver le tracé huguenot nous mène à nouveau vers l'hyppodrome, puis de l'autre côté du chemin de fer (tunnel) en direction du centre ville. 
A hauteur de la petite rivière "la Sierroz", nous prenons rive gauche pour rejoindre un pont et là... blocage complet, pont trop étroit, les ânes se comportent comme des ânes et nous allons perdre une bonne heure en contournant ce pont par la forêt de Corsuet et le pont de la route départementale. Il faut du temps pour sortir de la ville et c'est longtemps après que nous retrouvons un beau chemin dans  un beau bois. 
Après Brison Saint-Innocent le groupe décide de faire une halte "déjeuner" malgré qu'on a à peine avancé sur notre tronçon du jour. Mais la pause est brève et la sieste de Claude aussi. Un vent frais nous rappelle à l'ordre. 
A partir d'ici et jusqu'à notre hébergement vers Groisin, on marche dans ce qu'on peut probablement qualifier de "plus beaux" paysages de notre périple. C'est bien évidemment impossible et inutile de mettre des paysages en concurrence mais ici on touche à "l'exceptionnel". Depuis la montée vers les Granges de Brison, on découvre un paysage très doux avec souvent une très belle vue sur le lac, une forêt gracieuse dans ses couleurs d'automne et pour couronner le tout, et pour la première fois depuis plusieurs jours, un ciel bleu. Beaucoup de photos "carte postale", que je ne pourrai, pour des raisons techniques, transférer que demain.
Avant La Chambotte le chemin devient sentier, passe sous les falaises, pendant toute la descente nous continuons ici et là de profiter d'un panorama sur le lac du Bourget. Notre hébergeur, inquiet, vu que vers 17h on n'est toujours pas arrivé, vient à notre rencontre. Il nous indique un raccourci et quel bonheur d'arriver à la fin de l'étape !!!
C'est un petit hameau magnifique pas loin du château de Châtillon, la vue sur le lac toujours, au-dessus la montagne. Deux vont loger au gîte rural 'Le Cellier des Carabins" chez Michelle et Jean-Louis Lalut, les deux autres à l'Hautinière chez Christiane Chardet.  A l'apéritif, deux élues de Chindrieux nous font le plaisir de nous rejoindre. Le repas qui suit est délicieux.
Ce soir on est très fatigué.




Une petite "Chartreuse", et au lit.

lundi 25 octobre 2010

Vingt cinq octobre

La météo ne s'était pas trompée, "vent du Nord, alerte orange"....Nous préférons ce temps à la pluie de hier...

Nous partons vers 9h, et à 10h comme prévu, nous arrivons devant l'église du Bourget. Pas de volontaires pour marcher avec nous ce matin. Faux, il y a Claude Desgranges, notre hébergeur de cette nuit qui va nous guider à travers la ville jusqu'à Viviers du Lac. Il faut savoir que déjà ce matin aux alentours de 8h, il a emmené Claude Brand, notre co-équipier clandestin, en voiture pour faire le repérage de notre tracé jusqu'à Aix. Sans oublier que hier soir c'est lui aussi qui a guidé le "van" à travers Chambéry pour le rendez-vous au musée des Charmettes. C'est quand même très étonnant, tous ces gens qui nous accueillent comme si c'était la chose la plus normale au monde. Comme si on se connaissait depuis toujours. Quand l'émotion est authentique, c'est vrai qu'on se sent tout de suite bien. En plus de l'accueil, leur aide est toujours précieux. Ce périple permet de vivre ces rencontres, tous les jours de la même façon et tous le jours de façon parfaitement différente et authentique.
Enfin, ce matin on est donc cinq personnes à pousser notre corps contre ce vent du Nord. L'avantage quand on marche, c'est qu'on n'a pas froid. Nous prenons d'abord une piste cyclable pour sortir du Bourget du Lac, ça va, malgré la route proche. Bien évidemment nous sommes ici en zone urbanisée. Les ânes ne reculent devant rien, ni les ponts, ni les tunnels, ni les bruits. Arrivés à la rive gauche du lac, à hauteur de Sainte-Anne, nous quittons la route pour nous engager dans un chemin qui suit le lac à distance. C'est ici, après deux heures de marche que Claude Desgranges prend congé de nous, merci ! Nous passons sous le chemin de fer vers Viviers du lac, puis nous nous dirigeons vers le Nord en suivant les rails sur un chemin très agréable, interdit aux voitures et qui mène tout droit dans la direction d'Aix les Bains. On marche vite, il fait froid, on voit la neige qui n'est pas loin. Un pique-nique dans les champs de maïs. Les ânes voient passer les trains, encore un nouvel apprentissage. On approche Aix-les Bains en dehors de toute circulation. Suit l'entrée du golf, ensuite l'hippodrome, puis nous traversons le parking d'un supermarché (encore une initiation pour les ânes !!!). Nous trouvons sans trop de mal la montée Marlioz, en face de l'église Sainte-Bernadette. Nous trouvons là aussi la maison d'Annie Lecoq, qui nous accueil ce soir. Nous sommes en avance, les ânes en profitent pour brouter le gazon autour de l'église et du terrain de sport. Les jeunes s'intéressent, demandent le pourquoi du comment. Cela fait très plaisir mais le froid pénètre profondemment dès qu'on s'arrête de marcher. On est ravi de voir arriver la maîtresse de maison vers 16h. Moi, je retourne ce soir chez les Desgranges au Bourget du Lac, vu qu'on est une personne de plus que prévu et que Claude Desgranges avait fait cette proposition ce matin. Je suis sûr que tout le monde passera une très belle soirée. Annie Lecoq, je ne la rencontrerai finalement pas ce soir mais je la verrai demain matin. Alors Claude a encore une fois sorti sa voiture pour me chercher et me ramener chez eux. Ainsi faisant, je suis tranquille pour le blog et peut-être je pourrai même dormir un peu plus cette nuit. Le blog de hier s'est terminé vers 1h dans la nuit, comme j'avais du retard pour cause de réseau manquant.
Demain nous partons donc devant l'église Sainte-Bernadette (entrée d'Aix les Bains, coté Chambery, Montée Marlioz, vers 9h30.

dimanche 24 octobre 2010

Vingt quatre octobre

Une bonne pluie continue nous accompagnera tout au long de cette étape.
Mais cette pluie n'a pas fait hésiter la famille Jiguet d'Albertville. Aussi à 9h, Elisabeth, Kevin, Caroline et Alain se dirigent vers notre logis, imperturbables, prêts à faire ce chemin avec nous, quoi qui arrive, et ce n'est pas une petite pluie de rien du tout qui va les démobiliser. Le convoi est vite en route, guêtres (merci Michel), capes de pluies et en avant pour Chambéry. On rejoint le tracé du sentier international après avoir marché dans les vignes un bon moment. Le Mont Granier juste au-dessus de nous. Notre parcours nous fait traverser les dernières extrémités du Parc Naturel de la Chartreuse. Un des ânes, Bésico, aura encore fait plusieurs glissades assez spectaculaires ...un accident peut toujours arriver et on est rassuré de retrouver des chemins moins trempés par les averses insistants. Nous arrivons vers 17h devant le Musée  Rousseau, lieu de rdv pour le transfert des ânes pour Le Bourget du Lac.
Merci à Chantal et Claude Desgranges, pour l'accueil dans leur gîte La Goetaz au lieu dit "La Serraz". Un des meilleurs gratins  de pommes de terres nous fait bien vite oublier la pluie et les émotions de la journée, on se réchauffe, on est bien. Bonjour Babette, elle fera la dernière partie du chemin avec nous. Ensuite, juste un café, un blog et une bonne nuit.




Étape de demain Le Bourget du Lac - Aix les Bains, nous serons vers 10h - 10h15 a l'église du Bourget, vu que nous avons un chemin d'approche d'une demie heure environ.

Vingt deux et vingt trois octobre




Bien évidemment, le chemin 'Sur les pas des Huguenots' descend normalement de Barraux vers Les Marches dans la plaine. Les Marches, c'est la commune où le chemin d'exil des Vaudois rejoint le sentier des Huguenots. Les Marches, c'est aussi le lieu où le cheminement d'exil des protestants de l'Oisans rejoint le sentier international qui monte depuis Le Poet Laval vers Genève, pour continuer vers Schaffhausen et  Bad Karlshafen. Mais comme une belle proposition d'hébergement pour deux nuits était faite par le Gîte "Les Tanières", chez Thierry Garin aux "Atrus" sur le territoire de Chapareillan nous nous écartons du tracé pour nous diriger vers ce lieu-dit. 
A Barraux, après un petit déjeuner absolument délicieux, l'odeur des petits pains montait à l'étage dès le réveil, nous nous mettons en route. Plusieurs personnes que nous avons déjà rencontré  hier nous rejoignent. on est ravi de revoir Alain Vigreux, Henri Gremen, Robert Engrand, Enzo Flebus et Claude et Elisabeth Reymond-Larniaz de l'office du tourisme. Que des marcheurs et amoureux de la nature. C'est finalement eux qui nous guident jusqu'à Bellecombe, une belle montée d'environ 1h30 s'impose à travers bois. Le temps plutôt froid le matin s'adoucit lentement. Et déjà c'est le moment des adieux, on les regrette déjà mais on reverra Alain le lendemain ...notre périple est ainsi parsemé de belles rencontres.
Bellecombe, à nouveau que nous trois, bon... c'est pas très sérieux mais pourquoi pas une petite dégustation de vin pour s'acclimater à la Savoie. Bientôt les ânes font les frais de nos achats, quatre kg de plus à porter. "Belle vue" depuis "Bellecombe" sur les chênes de la montagne d'en face, puis une descente rapide jusqu'aux Atrus. Thierry nous accueille. Ce soir au menu : boeuf bourguignon, merci à vous Thierry et Marie pour votre accueil.
Demain samedi 23 octobre, jour de repos, Alain Vigreux vient nous chercher en voiture pour visiter le Fort Barraux. 
Une visite très intéressante, Chantal Jalo connaît très bien son sujet et sait le transmettre avec  passion. Sur le tracé du sentier des Huguenots, Fort Barraux est incontournable et une visite s'impose. Ce lieu, d'abord mis en construction par les Ducs de Savoie et récupéré ensuite par Henri 4, aura en permanence, changé de fonction à travers les siècles, depuis la fin des guerres de religion jusqu'à la 2ème guerre mondiale. C'est un lieu extrêmement  stratégique, une vue par temps claire sur 125 km et trois vallées, le Grésivaudan vers le Sud, Chambéry vers le Nord et  la Maurienne vers l'Est. Sans oublier le plateau de la Chartreuse dans le dos.


Pendant les deux guerres au 20ème siècle, le fort a été camp de prisonniers allemands, camp de regroupement pour les juives avant leur transfert vers d'autres camps. Ce site très impressionnant appartient aujourd'hui à la commune de Barraux. Certaines parties sont restaurées dont une belle salle, la salle Vauban, qui peut être loués. D'autres beaux projets sont à venir, peut-être le sentier des Huguenots participera aussi humblement au développement de ce site. Merci encore pour la visite.


Et demain, fini le tourisme, reprise de la marche le dimanche à 9h30 aux Atrus pour Chambéry, qui est candidat ? 

vendredi 22 octobre 2010

Vingt et un octobre




Surprise ce matin. Un ciel bleu mais un temps glacial. En récupérant les ânes devant l'église de Saint-Bernard, trois candidats pour la randonnée du jour nous attendent déjà, Gérard et Marie-Lou Bauruel et Gérard Gaude. Gérard travaille avec une équipe de l'Oisans sur le chemin d'exil entre Besse en Oisans et les Marches. Ce sentier doit à terme faire la jonction avec le tracé des Huguenots du Dauphiné, aux Marches. Gérard nous fait le récit historique de cet exil. Lui aussi a beaucoup travaillé avec Pierre Bolle sur le tracé et l'aspect historique de ce cheminement. On nous a d'ailleurs appris le décès de Pierre, lundi passé. Une pensée pour cet homme généreux et entier, qui dès le départ a participé à l'élaboration de ce sentier. Pour sa famille aussi.
Donc départ vers 10h, on quitte la petite pension de famille qui existe depuis 1881, la mère, le fils, la fille, la cousine... nous démarrons par la route, car nous évitons encore les chemins trop glissants. Il a gelé ce matin, pour la première fois... Bien qu'on marche sur la route jusqu'au Villard, on a une vue dégagé sur les massifs d'en face, Belledonne, le Massif des sept lots.... Magnifique ! On fait connaissance en marchant, on discute mais on avance bien... une longue montée au Villard, un "déjeuner-récompense" à la sortie de la forêt au-dessus des Prés. Ici encore une vue pour cartes postales. Sortent des sacs de nos accompagnateurs, des gâteaux et du pain d'épices. Un petit moment très sympathique. A Saint-Georges, Alain Vigreux, conseiller municipal de Barraux, nous attend comme prévu. Nous découvrons ensuite ensemble, la distance qu'il a déjà marché à la montée, pour nous rejoindre. Encore une de ces belles personnes et de ces rencontres inoubliables sur notre parcours... la descente sur Barraux est très belle mais très très raide. On marche dans la forêt sur un chemin souvent délimité par du buis... en bas nous suivons les anciennes traces d'une ligne de tram, puis un peu de route. Nous sommes attendus vers 19 heures pour un repas, mais d'abord, en arrivant nos hébergeurs nous servent le thé. Un 5-étoiles pour les ânes (ils ont même l'électricité ce soir). Je tiens a remercier Anne et Denis Damamme de nous accueillir si chaleureusement dans leur maison... Le soir nous sommes une bonne vingtaine de personnes autour d'un bon repas chaud. Des randonneurs-sympathisants, des élus, des membres de l'Office du tourisme. Très, très convivial. Ce chemin "Sur les pas des huguenots" semble vraiment créer une belle ouverture et on est heureux.
Demain une petite étape vers le lieu-dit "Les Atrus", une journée de repos aux Atrus et ensuite randonnée jusqu'à Chambery puis transfert des ânes vers Le Bourget du Lac pour la dernière semaine de notre périple.

mercredi 20 octobre 2010

Vingt octobre




Aujourd'hui on part avec la pluie. Merci à la municipalité de Saint-Pancrasse pour l'hébergement et à M Goyot pour l'accueil des ânes cette nuit... ils ont pu brouté de la bonne herbe chartreusienne. La neige n'est pas loin et les sentiers deviennent très glissants. Besigo fait même du toboggan. Vient alors le chemin des roches avec une vue timide sur la vallée et en face sur Belledonne. Mais ça se perd très vite dans la pluie et le brouillard. Nous arrivons bien trompés à Saint-Hilaire vers 12h30. Le bar du funiculaire pour nous réchauffer. Claude a faim, un petit sandwich avant les derniers kilomètres. Ces kilomètres, nous allons les faire par la route car Nadège de "Carav'âne", une ânière d'ici, nous déconseille fortement d'emprunter le chemin des roches quand ça glisse tant. Trop dangereux pour les ânes. Déjà qu'on a eu chaud ce matin... et froid aussi ! Il faudra revenir car dès que le soleil perce les nuages, le paysage devient immédiatement grandiose. Même par la route, le tronçon est beau. On arrive à notre pension de famille, une pension comme je pensais qu'il n'y en avait plus, une pension tenue par une dame très âgée et son fils. Pour nous narguer, le soleil se montre dès notre arrivée à la pension. Du coup on retourne vers un Belvédère pour regarder le monde d'en haut. Parfois c'est important. Bon, j'espère qu'avec ça vous avez une idée de ce qui se trame ici en Chartreuse parce que taper un long texte sur un téléphone mobile... Bien évidemment, et heureusement il n'y a pas d'ordinateur ici, on remonte le temps de quelques décennies, il y a même une petite ambiance Hitchcockéenne. Mais le lieu est bien, beau, sympathique et bien tenu.
Demain on descend déjà et on attaque fort Barraux.













mardi 19 octobre 2010

Dix-neuf octobre

La première réaction en arrivant au gîte communal de Saint-Pancrasse : "Splendide, on s'est régalé"






Dès le matin la météo nous est favorable, le tracé est très plaisant, la vue est sublime. Le sentier pour monter au Col de Baure est merveilleux, on monte sans peine, du velours sous les pieds et sous les sabots, grâce à l'humus d'une forêt de hêtres de toute beauté. Très bon balisage ici dans le Parc Naturel de la Chartreuse, pas de balisage spécifique au projet mais le cheminement est bien indiqué. Une pensée pour un des initiateurs du Projet "Sur les pas des Huguenots" qui habite Saint-Ismier, juste en-dessous de notre sentier. Il est vrai que Pierre Bolle, ancien Maître de conférence à la faculté de Grenoble a défini le tracé historique français de ce sentier.
Le chemin reste dans la forêt presque tout au long de l'étape. Rencontre heureuse à Saint-Pancrasse. On nous propose un enclos pour les ânes ...le gîte offert par la mairie est superbe et offre une vue directe sur la Dent de Crolles, sur Belledonne sous la neige et même au loin sur le Mont Aiguille.



Le soir déjà dans le noir, des lumières dans les falaises , un hélicoptère qui cherche, un accident d'escalade ???

Pas facile de transmettre les messages par téléphone portable, un "smartphone", pas si smart que ça finalement. J'en reste là pour aujourd'hui.





lundi 18 octobre 2010

Dix-huit octobre



Revenons un instant à la journée de hier, notre journée de repos à Vizille. D'abord je remercie Robert et Danièle pour la visite du château de "Vizille et de Lesdiguières". Ce dimanche Danièle nous a aussi montré les lieux de la bataille de Jarrie. C'est avec un pincement au coeur qu'on les a quitté ce matin et je m'estime chanceuse d'avoir pu faire leur connaissance.
Maintenant c'est parti !


Nous faisons la traversé de Grenoble en camion comme prévu (trop de risques avec les ânes) ; 'débarquement ' vers 10h du matin à "La Vierge Noire". A La Vierge Noire on n'est pas tout seul; il y a déjà M. et Mme Bouvraud de Truinas (Pays de Bourdeaux - Drôme), Gabriel Dutoit, journaliste de Lausanne et le fils ainé de Pascaline, ces dernier vont d'ailleurs nous accompagner. Après l'interview de France 3 Grenoble nous nous mettons en route. Pour la première fois nous marchons en zone urbanisée... aussi, aucune forme de balisage du projet "Sur les pas des Huguenots" n'étant en place en Isère, le démarrage est difficile. Même Pascaline, imbattable en lecture de cartes, hésite à plusieurs reprises et on a beaucoup de mal à retrouver le tracé. Passant ici et là dans des quartiers résidentielles on fini par retrouver le chemin et on est ravi de se retrouver à nouveau hors agglomération, suivant cette falaise imposante qui délimite le plateau de La Chartreuse au sud. Toujours pas de ciel bleu mais au moins, aujourd'hui on marche au sec... pique nique dans un joli prés, au pied de la falaise un petit sentier dans la forêt colorée, puis après étude prolongée de la carte, le tracé nous fait descendre vers Rochasson (probablement on s'est trompé); Gabriel nous quitte ici, il doit encore retourner à Lausanne ce soir; dommage, il aurait probablement beaucoup aimé la suite du tracé, qui nous fait remonter dans les hauteurs, où toujours en rallongeant la chartreuse nous marchons dans cette belle forêt parsemée de sumac, cet arbuste de couleur rouge profonde, un régal pour les yeux !
Nous redescendons seulement à hauteur du château de Bivet sur la commune de Biviers. Notre logis pour cette nuit se trouve juste à coté du château chez Xavier Guigue un ami de Claude et c'est là d'ailleurs que nous donnons rendez-vous pour notre trajet de demain, vers 9h30 comme d'habitude.
Attention, demain Biviers - St.Pancrasse, une étape pour des mollets costauds, ajoutons à cela la météo "tendance hivernale" plus quelques soucis éventuels avec des passages un peu difficiles pour les ânes ( et âniers...) ... oui, il vaut mieux aller au lit maintenant .
Que je n'oublie pas de remercier les âniers Babette et Yohan de "Lou pa de l'aze" pour le transport des ânes ce matin, mais aussi et surtout pour cette délicieuse tourte à la viande ; on s'est régalé ! Merci aussi à Xavier pour son accueil très chaleureux.

Seize octobre

Je ne vais pas trop m'attarder sur cette dernière étape entre Laffrey et Vizille (Notre Dame de Mésage), on a qu'une envie ce matin, c'est d'arriver rapidement au prochain gîte-refuge; 3° C ce matin à 9h30... toujours du brouillard et de la pluie en plus, on sort les gants parce que pour tenir l'âne, une main reste toujours immobile. On superpose pulls et vestes; une fois dans la forêt ça va mieux, même que nos membres se détendent; dans la grande descente, rencontre avec des marathoniens courageux en sens contraire (Claude les connaît tous). Que de la descente jusqu'à Vizille (nous sommes ici sur un sentier parallèle à la fameuse descente de Laffrey sur la Route Napoléon). Que de la forêt et quand nous sortons des bois, la pluie cesse et nous sommes arrivés à la fin de l'étape...
Nous trouvons sans peine le centre équestre de La Touche et notre hébergeur pour les prochaines deux nuits, Robert Aillaud. Robert est aussi le président de l'association des amis de l'Histoire du Pays Vizillois.
De cette journée nous allons surtout retenir ce qui va suivre dans la soirée; Robert nous avait parlé d'une causerie prévue pour 18 heures à l'église Saint Firmin et nous avons en effet assisté à un exposé très intéressant sur la bataille de Jarrie 1587. La bataille de Jarrie, qui opposa des mercenaires suisses (4500 hommes) aux catholiques. Lors de cette bataille, 1500 suisses ont été massacrés, pendant que les troupes de Lesdiguières observaient les tueries depuis l'autre rive de la Romanche. Robert a su nous passionner, tant par le contenu que par la forme de ce récit. C'était une présentation intéressante, approfondie et rendue vivante par les illustrations apportée par Danièle, sa compagne, à l'aide d'un montage assisté par ordinateur. C'est la connaissance qui résulte d'une passion, aller jusqu'au bout des recherches, des écrits, des témoignages, jusqu'en Suisse aux archives de Berne... Dimanche une belle visite du château de Vizille.
On est heureux d'avoir pu croisé le chemin de Robert et Danièle ! Merci pour l'accueil et la qualité des échanges pendant ces deux jours.

demain lundi nous repartons de Vierge Noire (Commune de la Tronche ) vers 10h -10h30 pour l'étape La Tronche-Biviers




Le texte de l'exposé a été édité chez Edition Robert Aillaud 2008 "La Bataille de Jarrie"